histoire

Si tu devais affronter un détraqueur

J’ai réussi à négocier des cours particuliers avec l’ancien professeur de Défense contre les forces du mal, en échange de quelques secrets bien gardés sur des techniques de potions ancestrales. Malheureusement, la directrice Carpethia s’en est aperçue et a tout bonnement renvoyé le professeur Kindroth pour motif de “corruption”... Et pourtant, ce n’était qu’un simple échange de bons procédés… Je n’ai jamais compris l’acharnement à son égard, et encore moins cette capacité glaçante de renvoyer qui bon lui semble, quand bon lui semble…
Fort heureusement j’ai pu apprendre le sortilège du Patronus ! Le miens est un paon du Congo. Autant vous dire que je suis entraîné et que je n’hésiterais pas à affronter un détraqueur s’il le faut. Je penserais très fort au prix décerné à ma sœur Eléonore pour son obtention du titre de la “Jeune sorcière qualifiée pour la Compétition Mondiale de Sorcellerie Avancée des Potions de Soins Capillaires”.

Si tu devais rencontrer un épouvantard

Je n’en ai jamais affronté, mais je crains de voir mes parents tués, ma sœur Eléonore, mes neveux, mon grand-père, mes cousins.. Un à un, étranglés, écartelés, explosés.  Depuis le décès de mon arrière-grand-mère Ilvias, j’ai l’amère sensation que l’on est visés.  Ne seraient-ils pas dérangés par l’argent généré par la production des remèdes ? Il est pourtant utilisé à bon escient, renversé à des associations de lutte, au Ministère de la Santé Magique et aux pays producteurs d’ingrédients rares…

Si tu étais devant le miroir de Rised :

Étrangement, amèrement, bizarrement… je me verrais loin de ma famille, loin de toute cette pression… Suis-je véritablement un passionné des potions ou… suis-je simplement en train de suivre la tradition familiale ? Ce n’est qu’une simple intuition car je n’ai jamais vu de Miroir du Risèd de ma vie et… je n’ai pas envie de le voir... J'ai peur de découvrir quelque chose qui ne me plairait pas réellement. C'est très paradoxal car ce Miroir est censé me montrer le Bonheur... Je me pose peut-être beaucoup trop de questions...

Si tu étais Ministre de la Magie :

Je ferais en sorte d'éclaircir les dessous de l’école d’Ilvermorny. Même si je n’ai rien à dire à propos des cours, qui sont formateurs et assurés par des professeurs talentueux, j’ai la fâcheuse impression que la directrice Carpethia cache quelque chose… Depuis le renvoi du professeur de Défense contre les forces du mal, je me pose des questions. Est-elle réellement ce qu’elle prône ? Une sorcière quarantenaire aux intentions louables ? Je n’en ai jamais parlé mais… je suis persuadé de l’avoir vue sous son véritable visage, un soir de pleine lune, alors qu’elle quittait son bureau. Vieille, le dos courbé, elle traînait dans le couloir sous sa longue cape noire…

Si tu devais raconter une anecdote importante

- Maman, tu n'as plus besoin de me suivre maintenant, dit Glyn avec un sourire en coin.

Il avait beau avoir seulement huit ans, le jeune garçon était sûr de lui. Norah n'avait plus besoin de l'épauler. Il s'arrêta ainsi net sur place dans le chemin tortueux d'une vaste forêt libanaise, un panier rempli de champignons magiques fermement tenu entre ses mains. Sa mère, elle, lui rendit son sourire en posant avec fierté une main tremblante sur son crâne chevelu. Glyn ne souhaitait plus être accompagné par sa mère,  Il pouvait se débrouiller seul.
Depuis le plus jeune âge, Norah lui apprenait à trouver des endroits tactiques dans les espaces verts qui entouraient Beyrouth. La famille Al-Amani, longue lignée de sorcières et sorciers au sang-pur, était spécialisée depuis plusieurs générations dans les remèdes et potions magiques, il était donc évident que le petit Glyn prenne de la graine. Le fait que son père américain Douglas soit non-maj ne posait aucun problème dans l'éducation sorcière de leur fils, bien au contraire, celui-ci s'émerveillait à chaque récolte et appréciait les rites de sorcellerie libanaise.

Glyn voyageait ainsi entre la ville d'origine de son père, Santa Monica à Los Angeles et la capitale du Liban où sa famille du côté maternelle résidait. Aujourd'hui, le jeune homme considère sa double-culture comme un critère favorable à son épanouissement social, à son insertion à Ilvermorny, du fait de l'ouverture d'esprit et de la tolérance que lui apportent ses nombreux aller-retours entre les Etats-Unis et l'Afrique.
C'est à l'âge de trois ans, à la fin du contrat de travail de Norbert, que la petite famille Cornelian s'installa à Santa Monica, dans un endroit avec des palmiers et une maison au bord de l'océan. Ils retournèrent dans la capitale libanaise lors des vacances scolaires, pour faire de longues et traditionnelles  balades en forêt.
« Théorie et pratique avancées des potions magiques » fut une évidence lorsque Glyn fit le choix de sa spécialité de fin d'études. Il existait pourtant plein d’autres filières intéressantes à Ilvermorny, mais son excellence en potions expliquait largement son choix. Entre formules magiques, méthodes de cuisine, apprentissage du jargon des potions, récolte de champignons et plantes, Glyn en a vu de toutes les couleurs grâce à sa tendre mère Norah, aujourd'hui herboriste magique à Santa Monica. Il lui arrive très souvent de se retrouver dans un coin discret de l'école américaine pour concocter de nouveaux remèdes, et même d'en distribuer à ses amis les plus proches. Il songe même, pour les dernières années d’étude, à en vendre pour se faire un peu d’argent.

Si tu parlais de tes rapports avec les autres

Lorsqu'il marche, on le voit pour sa grande taille, certes, mais aussi pour cet aura qui se dégage de lui. Aux premiers abords, on voit quelqu'un de sûr, confiant, sans véritable sentiment, mais Glyn reste quelqu'un de sensible, d'aimant, attaché aux jolies et simples choses de la vie. Il peut s'émerveiller face à un fabuleux coucher du soleil comme rester plusieurs minutes à sentir une fleur dans un jardin. Il puise son inspiration dans les doux paysages qui l'entoure et dans ses souvenirs pour créer ce qu'il considère comme des pièces d'art magiques, en l'occurrence des potions inventées ! Il s'enferme ainsi très souvent dans des recoins du château afin d'élaborer des mixtures au gré de ses envies. En créant, Glyn vit pleinement et surtout de manière libre. Personne ne lui dicte quoi faire, car, il faut l'avouer, il déteste les règles et les caractères autoritaires. De toute évidence, toutes les personnes qui ont, jusque-là, tenté de saboter son chemin intérieur, se sont vite faites oubliées par le mépris de Glyn. Il n'a absolument aucun mal à se détacher des personnes qui lui posent problème ou qui ne lui procurent pas une once de plaisir. Après tout, pourquoi rester avec des personnes malveillantes quand on a la possibilité de choisir les bonnes ? Glyn reste très lucide dans ses relations et a développé, au fur et à mesure des années, une certaine intelligence pour adapter son discours selon la personne avec qui il communique. Parfois, on lui reproche d'être hypocrite... mais franchement, vous pensez vraiment que Glyn a quelque chose à faire de l'avis des gens ?

Autre chose à ajouter te concernant ?

J'espère de tout cœur qu'Horned Serpent remporte la coupe cette année.

hors-jeu

Prénom/Pseudo : Glyn Ton âge : Bientôt la trentaine ! si tu veux ajouter quelque chose /o/ Bienvenue aux futurs nouveaux/elles !